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L'Omniscient Admin
| Sujet: Les figures emblématiques Ven 6 Mar - 2:55 | |
| Les figures emblématiques
Super Dupont Super-héros français le plus célèbre, considéré comme le Patriarche mutant et bénéficiant d’une image presque sacrée, Super Dupont est aussi un des résistants les plus marquants de la Seconde Guerre Mondiale et le fondateur de l’Assemblée Nationale des Mutants. Sa biographie est enseignée dans toutes les écoles, une fête commémore même aujourd’hui l’anniversaire de sa mort. Certains estiment que le physique de Super Dupont avait quelque chose de caricatural et surtout nationaliste : il portait un béret, des charentaises, une ceinture de flanelle tricolore tenue par une simple épingle de sûreté (« l'épingle de sûreté nationale ») une cape bleue et un maillot de corps sur lequel sont inscrites les lettres S et D. Littéralement adoré par la population, il acquit une telle sympathie notamment à travers son patriotisme économique lors de ses interviews télévisées : il incitait sans cesse à la consommation de produits français. De plus, il ne cessa au long de sa vie de vanter les mérites des super-héros français face aux américains. Au niveau de ses pouvoirs, il fut longtemps considéré comme un concurrent direct de Superman : doté de la capacité de voler, d’une force physique exceptionnelle et d’une vue infrarouge. Le Maire de Sainte-JusticeVoici sans doute une des personnalités les plus influentes de la ville de Sainte Justice. Justin De Broglie en est devenu le maire quelques mois avant la mort de Super Dupont, élu largement lors d’une élection très mouvementée. Homme politique brillant âgé seulement de 36 ans, ce français d’origine ivoirienne et adopté à sa naissance par l’une des plus anciennes familles aristocratiques françaises a connu une ascension fulgurante. Avocat de profession et diplômé de grande école, il grimpe à toute allure au sein du parti de droite tout en jouant de sa « conscience sociale » associée à ses origines ivoiriennes. Considéré par ses amis comme ses ennemis comme un véritable animal politique prêt à tout pour parvenir dans les hautes sphères, il bénéficie d’une grande popularité chez les classes moyennes qui le voient comme un jeune incorruptible dynamique et soucieux des problèmes de sécurité. Ses détracteurs l’accusent d’entente avec les grands noms du secteur privé, de diriger secrètement des milices anti-super héros et surtout d’utiliser des méthodes peu légales. Le préfet de Sainte-JusticeC’est le responsable principal de la police à Sainte Justice. Au-dessus de chaque commissaire de quartier, il conduit les forces de l’ordre et gère leur répartition tout en fixant les grands objectifs. Gérard Brigain est un vieux de la vieille : ce haut fonctionnaire d’une soixantaine d’années a vu Sainte-Justice se développer jusqu’à devenir ce gigantesque essaim anarchique contre lequel il tente de lutter à sa façon. Il faut comprendre ici une vision toute particulière de la justice dans une démocratie : Brigain préfère l’efficacité, brutale et sans procès. C’est un homme très influent de par ses réseaux qui veille à l’équilibre des différentes mafias. Il est régulièrement accusé de corruption et de financements interdits mais les affaires viennent toujours à être étouffées. En 20 ans de fonction, il a toujours su éliminer les éléments illégaux trop ambitieux de la ville et mater les insurrections dangereuses. Il voit d’un très mauvais œil l’ascension des Super-Héros et leur justice non réglementée. L'amiral de Sainte-JusticeLa surconcentration de Super-Héros dans la ville de Sainte-Justice a bien évidemment interpellé l'Etat qui a décidé de créer spécialement le poste d'amiral en charge de la ville. Officiellement, ce haut gradé de l'armée est responsable de la "frontière maritime et militaire française en Méditerranée" pour veiller à d'éventuelles attaques terroristes. Officieusement, l'amiral qui opère depuis les frégates amarrées le long des côtés de Sainte-Justice est chargé de veiller aux intérêts de l'Etat dans les actions des Super-Héros. Il n'est plus étonnant d'assister à des assauts de soldats de la marine dans les appartements de certains héros. Un des objectifs principaux de ces sections spéciales est de démasquer un maximum de super-héros pour les répertorier et exercer du chantage sur eux. Actuellement, l'amiral de Sainte-Justice est Jean-Jacques Legourmand qui a notamment fait ses preuves dans les missions de la France en Afrique noire ainsi que dans les services secrets. Le Président de L’Assemblée Nationale des Super Héros : Cyriaque Bellâtre représente toute l’ironie d’un homme moqué par son nom de famille. Bien qu’il possède cette peau si douce que l’on imagine aux éphèbes, ses nombreuses difformités physiques viennent taire les anticipations idylliques d’une apparence gracieuse et agréable. D’un surpoids inquiétant, l’homme use d’une canne pour rejoindre son siège où, élevé pour dominer l’audience, son aide personnel, un jeune homme dont on soupçonne l’utilité charnelle lors de soirées intimes, lui offre son assistance pour lui permettre son ascension. Une perruque de poudre masque pudiquement une calvitie prononcée et son teint pâle, souvent humidifié par des gouttes de sueurs, donnent à cet homme dépourvu d’attrait une solennité suffisante pour inspirer un certain respect. D’une voix huileuse, émergeant d’une bouche aux dents gâtées, il réclame le silence parmi les Héros et joue le rôle de médiateur lors des débats les plus enflammés. Dans le cercle restreint de la politique, il est de notoriété publique que M. Bellâtre, malgré ses discours éloquents sur l’intégrité, possède une relation passionnelle avec la corruption et, même chez les plus optimistes, on ne se surprend plus à le voir trancher en faveur du plus offrant. Malgré cette réputation, de nombreuses zones d’ombres entourent le personnage. Certains le disent doté d’un pouvoir, d’autres non. On raconte que pendant la guerre d’Algérie, alors capitaine d’un bataillon de l’armée, il aurait mystérieusement téléporté un village pour éviter un terrible massacre. Si cette histoire n’a pour statut que celle de rumeur, on entend encore, dans quelques quartiers d’Alger, des contes racontant la bonté du soldat à l’embonpoint. Le chef des Néo-Jacobins : Le dirigeant actuel du parti des NJ n’est autre que Benoît Brisefer, dont l’ascension fulgurante a stupéfié les observateurs, tout ensuscitant quelques doutes sur sa véritable nature. Âgé de vingt ans, il est deloin le moins expérimenté des parlementaires, toutes tendances confondues, mais sa glorieuse ascendance parle en sa faveur.Le jeune Benoît est en effet le rejeton de l’illustre Super-Dupont, tombé sous le charme d’une chanteuse de cabaret lors d’un de ses nombreux voyages héroïques. Même si les nombreuses missions de première importance vouées à défendre le vin et le camembert ne lui laissaient pas le temps de jouer les papa-poule, SD fit en sorte que jamais son fils ne manque de rien, lui offrant les meilleures études, tandis que ses pouvoirs se développaient. Il lui inculqua sa sagesse et sa pondération, en faisant son digne successeur. Le décès prématuré de cette gloire aurait pu décourager Benoît, mais il n’en fut rien. Il obtint son baccalauréat à 15 ans, et sa maîtrise de droit quatre ans plus tard. Son diplôme en poche, il postula à la direction du groupe des NJ, dont le siège était vacant, les chefs se succédant les uns aux autres sans parvenir à un consensus. Son charisme et sa volonté incitèrent les cadres du parti à lui faire confiance, et il dirige donc depuis un an une des trois grandes forces politiques de Sainte-Justice. Cependant, son existence, si elle paraît favorisée, n’a rien de simple. Appâtés par son manque d’expérience, les autres dirigeants n’ont eu de cesse, depuis son accession au pouvoir, de tenter de l’influencer afin de manœuvrer le parti sans s’exposer publiquement. La lutte fait rage à l’intérieur du parti pour s’attirer la sympathie du jeune Benoît, et de faire passer ses idées à travers lui. Cela ne provoqua pas de scission, car la personnalité haute en couleur du jeune homme rassemble suffisamment les sympathisants, mais de nombreux courants alternatifs apparurent, chacun ayant une importance plus ou moins grande. On pourrait citer les Inflexibles, ayant des sympathies pour les Mutocrates sans pousser aussi loin les idées de supériorité des mutants, et les ENA, Enragés-New-Age, dont les idées rejoignent occasionnellement celles des Sans-Bérets. Toutes ces mouvances varient constamment, en nombre et en importance relative, seule la figure de proue de Benoît semblant se maintenir. Le chef des Sans-Bérets :Ce sourire mystérieux caché sous un sombre masque n'est nul autre que celui de Fantomette, la dirigeante des Sans-Bérets depuis maintenant cinq ans. Ne vous fiez pas à cette fine silhouette à la démarche légère : la super-héroïne s'est taillée son chemin jusqu'au sommet en seulement dix ans au sein du parti. Moquée par Super Dupont lors de plusieurs interviews à la fois pour son statut de super-héros humain et son sexe féminin, elle ne cessa de critiquer le Patriarche qu'elle considérait comme dépassé. Elle s'est d'abord fait connaitre en nettoyant un quartier pauvre du nord de Sainte-Justice tout en revendiquant à la télévision son statut d'humaine moins tentée par les abus de pouvoir que les mutants aux pouvoirs excessifs. Reniée par les vieux cadres du parti, elle prend la tête des Jeunes Sans-Bérets avec qui elle s'approprie le nord-est de Sainte Justice puis neutralise un à un les obstacles de son parti. Son talent de financière se révéla crucial dans son ascension politique puisqu'elle rentra dans les hautes-sphères du parti des Sans-Bérets en tant que responsable du budget. Très vite les membres du parti purent ressentir la rivalité entre Fantomette et l'ancien dirigeant nommé "La Taupe Volante", vieux vétéran de la guerre d'Indochine. Ils ne furent donc qu'à moitié surpris lorsque la Taupe Volante fut retrouvée défenestrée au bas d'un immeuble du centre-ville. Fantomette fusionna le poste de responsable budgétaire et celui de dirigeant du parti puis verrouilla les hautes sphères en plaçant ses compagnons fidèles des Jeunes Sans-Bérets. En cinq ans, elle a fait du parti l'organisation la plus riche de l'Assemblée Nationale des Super-Héros pour pouvoir rivaliser avec les associations de mutants. Elle met régulièrement en scène des "nettoyages" de quartiers à fort taux de criminalité en expliquant de sa voix extrêmement posée à la presse que les humains sont préférables aux mutants pour remplir la tâche de super-héros. On estime que Fantomette a aujourd'hui une trentaine d'années. Ne possédant pas de pouvoirs mutants, elle est néanmoins une athlète exceptionnelle doublée d'une experte à l'arme blanche. Son poignard florentin est d'ailleurs devenu un symbole, tandis que ses ennemis se méfient des coutelas dissimulés dans ses bottes. Toutefois aujourd'hui, en tant que Héros de l'Assemblée, elle fait surtout preuve d'un grand talent intellectuel et envoie ses troupes au front. Le chef des Mutocrates : Né en 1942, ce vieil homme possède toujours la stature d’un guerrier spartiate et, pour peu que l’on interroge son entourage, on lui attribuerait une dextérité encore hors du commun. Il fut pendant longtemps l’un des plus grands admirateurs de Super Dupont et on le vit souvent prendre part aux manifestations encensant le Héros. Très jeune, Henri de Pardaillan, dit Le Mousquetaire Masqué, s’illustra en 1960 en remportant la médaille d’or d’escrime aux Jeux Olympiques de Rome. De retour à Paris, il se lassa du monde sportif et endossa pour la première fois un costume de Super Héros. Bien qu’il ne possédât aucun pouvoir, ses prestations, bien moins glorieuses que son aîné patriote, lui apportèrent un petit prestige régional. Il fallut attendre 1968 pour que le pays entende réellement parler de lui. L’incident des lucioles lui conféra mystérieusement le pouvoir de voler, ainsi qu’une vitesse extraordinaire. Doté de ses nouvelles capacités, il obtint une popularité croissante, en particulier chez la haute société qui admirait la prétention de son costume. À plusieurs occasions, il rencontra Super Dupont pour une partie de jeu de l’oie et, si les défaites s’accumulaient, l’homme étant pratiquement imbattable dans cette discipline, il fut grandement influencé par les idées de son aîné. Lors de son cinquantième anniversaire, le plus célèbre des résistants Français lui offrit son épée, Durandal, qui symbolisa sa retraite du monde de la rue. Il fonda ensuite le parti des mutocrates, révélant son identité publique, et s’auto-proclama l’héritier du trône présidentiel. Lors de la fondation de Sainte Justice, il s’y installa naturellement. Encore actif, ce personnage assez impopulaire est une figure de proue du monde politique mutant et si les prétendant à son siège ne manque pas, ses qualités de stratèges lui ont jusqu’à aujourd’hui permis de conserver sa position.
Dernière édition par Admin le Mer 18 Mar - 20:40, édité 10 fois | |
| | | L'Omniscient Admin
| Sujet: Re: Les figures emblématiques Ven 6 Mar - 3:05 | |
| Les mafiasLe gang Lebouc :Le Gang Lebouc a été fondé par son actuel dirigeant, René Lebouc, vingt-cinq ans auparavant, alors qu’il végétait comme contremaître sur les chantiers de Sainte Justice. A l’origine ayant pour seul but d’arrondir les fins de mois, les premiers trafics se limitaient à quelques caisses de cigarettes ou de vin passées en fraude la nuit sur le port. Mais René se découvrit de véritables talents de gestionnaire, et commença à s’impliquer dans l’alcool à plus grande échelle (tout en ayant une prédilection pour le vin, évidemment) et les drogues douces. Son coup de force fut de démanteler en deux nuits l’organisation d’origine ukrainienne Astieva : tous ses membres disparurent, à l’exception du « chimiste » roumain Igor Constantinescu, qui fut engagé. Certains disent que les fondations des locaux de la compagnie Jemony S.A. , alors en construction, sentent la vodka, mais Lebouc a toujours nié, présentant cette accusation comme de la pure diffamation. Après cette opération rondement menée – à son image – il commença à s’investir dans les drogues dures, en fondant notamment un laboratoire clandestin de transformation d’opiacées, présenté comme un des Graals de la police de Sainte Justice. Les membres : René Lebouc, le Boss, 59 ans.René est un boss à l’ancienne, paternaliste et bon vivant, même si son bourre-pif demeure légendaire. Doté d’un physique oscillant entre le rond et le carré, et d’un caractère plutôt placide, il n’en est pas moins extrêmement redouté. Descendant d’une famille de producteurs de fromage de chèvre auvergnate, il fit ses armes dans le génie civil, et maîtrise tous les emplois possibles et imaginables du béton. Excellent organisateur. Le reste de la bande : - Spoiler:
Nicolas Lebouc, dit Nick la chèvre, le fils aîné du boss (33 ans)
Numéro 2 de l’organisation, Nick est à l’opposé de son père. Sec, nerveux, constamment excité. A la mainmise sur la « jeune » frange du clan, son père conservant un autorité absolue sur les « vieux ». Veut devenir boss à la place du boss, mais a trop peur de son père pour aller au bout de ses machinations. Gros consommateur de substances hallucinogènes, passe sa vie avec des écouteurs sur les oreilles, réglés sur le volume maximum. Tireur néanmoins extrêmement adroit, quelle que soit son arme. Sa précision vient des années passées dans la légion étrangère, tout comme son surnom, même s’il refuse d’en dire plus à ce sujet.
Charline Lebouc, dite Line, fille cadette du boss (26 ans)
A la grande surprise de son père, et un peu à son désarroi, Charline s’est avérée bien plus prometteuse que Nicolas dans l’optique de sa succession. Froide et calculatrice, elle décida de poursuivre des études de finance, et n’ignore rien des secrets des transactions monétaires. Totalement dévouée à son paternel, elle n’en demeure pas moins indépendante, profitant de la vie et des hommes, qui lui résistent rarement. Elle est la figure « publique » et respectable du gang, au casier totalement vierge, fréquentant souvent la jet-set ou les casinos pour cultiver l’image de marque de la famille.
Joseph Rémoule, dit Jo les Gros Doigts (52 ans)
Ce séducteur impénitent, souvent vêtu de costumes ouverts sur sa poitrine largement velue, et traînant dans les bars bourgeois de Sainte Justice, est le très redouté exécuteur des basses œuvres de René. Son surnom vient de la puissance phénoménale de ses mains, certains le disant capable de broyer une brique dans sa paume, même si personne n’a jamais enquêté sur sa véritable nature. Aujourd’hui, il utilise plus la crainte qu’il suscite que ses formidables capacités d’ « interrogateur » pour obtenir les informations qu’il désire, même s’il y recourra sans regrets face à un partenaire récalcitrant.
Axel Dutriaud, dit Triple Axel (29 ans)
On dit souvent que « qui se ressemble s’assemble », et bien c’est totalement le cas pour Triple Axel et Nick la Chèvre. Anciens compagnons dans la légion, ils se sont toujours reconnus dans le caractère de l’autre. Axel est un véritable psychopathe, avec systématiquement un couteau entre les mains, qu’il n’existe pas à lancer lorsque quelque chose lui déplaît. Et au cas où il le laisse tomber – ou le lance – il en possède deux autres à la ceinture. Junkie notoire, hyperactif à tendances épileptiques, et sadique consommé, il est l’exécuteur des basses œuvres du fils Lebouc.
Francis Dourthe, dit Francky Neurone (65 ans)
Camarade de la première heure de René, il est l’expert-comptable de l’organisation, et accessoirement son trésorier et son conseiller financier, le boss n’aimant pas les mathématiques. Grand fumeur (de cigares), il ne touche jamais à l’alcool, disant que « ça l’empêche de compter ». Ses facultés de calcul et sa capacité à jongler avec les chiffres, si elles n’ont rien de surhumain, demeurent de très haut niveau. Propriétaire d’une boutique de vente de mobilier neuf et d’occasion dans un quartier chic de Sainte Justice, servant à « écouler » les restes lors d’une saisie faite par le gang.
Igor Constantinescu, dit Scaphoïde (45 ans)
Ancien chimiste d’un gang ukrainien, il a été recruté par René. Totalement amoral, ne prend du plaisir que dans un laboratoire, à faire des expériences. Est notamment chargé de faire disparaître les corps, René s’étant aperçu que les murs d’aujourd’hui n’étaient plus suffisamment épais pour y faire tenir un cadavre. On lui prête des réputations de nécrophage, d’où son surnom, mais elles viennent plus de son allure de croque-mort dépressif que de faits avérés. Accessoirement pharmacien du gang, quand il ne s’occupe pas de Dame Blanche.
Michel Laveyre, dit Chérubin, dit Belles Manières, dit Falbala (49 ans)
Garde du corps de René, très carré, à la descente très efficace, même si elle ne perturbe pas ses réflexes ou ses facultés de tir. Toujours parfaitement habillé, costume chic et chemises de marque.
Marc Millos, dit La Praline, dit Bazooka, dit Requiem (28 ans)
Garde du corps de Nicolas, au moins aussi redouté que son employeur, même si infiniment plus calme. Capable de tuer quelqu’un avec tout ce qui lui tombe sous la main, y compris si c’est improbable. N’est pas muet, mais ne parle jamais, ne répondant que par des hochements ou secouements de tête. Très à l’aise également dans le combat à mains nues. Le gang des Renois VicieuxLe gang des Renois Vicieux a été fondé par les frères Boubakar et Rousni Youffa dans la cité Molière du sud-ouest de Sainte-Justice. C'est le principal gang des français d'origine africaine : il détient une part conséquente du marché de la drogue et de la prostitution. A l'époque, Boubakar jeune adolescent de 15 ans déscolarisé intègre la "Molie'R Crew" composée de petits délinquants du quartier et s'impose très vite comme le leader du groupe. Appliquant rapidement une surprenante discipline dans la cité, il met en place un trafic de haschich tout en équipant les membres de son équipe de scooters payés grâce aux premiers bénéfices du deal. De nature extrêmement violente, il étend sa domination sur l'ensemble des cités du sud-ouest de Sainte-Justice tout en neutralisant les anciens chefs. A l'age de 19 ans il est trahi par un de ses compagnons qui le dénonce à la police alors qu'il frappait un rival à la batte de baseball. Boubakar est condamné à 5 ans de prison ferme : ne souhaitant pas voir s'éteindre son rêve, il place son frère Rousni à la tête des Renois Vicieux, le forçant par la même occasion à stopper sa formation de footballer professionnel. Guidant son frère depuis la prison dans la difficile fonction de chef de gang, Rousni s'avère être un brillant criminel. 5 ans plus tard, Boubakar sort de prison et forme une direction collégiale du gang avec son frère. Aujourd'hui, le gang des Renois Vicieux est parvenu a fédérer sous sa bannière une majorité des cités de logements sociaux saint-justiciats et possède un quasi monopole sur la prostitution et les jeux. Ses membres sont réputés pour être brutaux et orgueilleux et portent tous un blouson en cuir noir sur lesquels sont taggés les lettres RV. Boubakar Youffa, dit Black Boss, 29 ansCe géant d'un mètre quatre-vingt dix et d'une centaine de kilos n'est pas exactement un guignol. Ne parlant pas jusqu'à l'âge de dix ans, sa mère envisagea de le scolariser dans un établissement pour handicapé. Peu sociable, il se révéla être un excellent élève en mathématiques dans les premières années du collège jusqu'à ce qu'il soit renvoyé après avoir lancé une table sur un professeur l'ayant vexé. Ne supportant plus sa condition sociale, il entra sur un coup de tête dans la Molie'R Crew. Doté d'un regard inquiétant et d'une dentition brisée, l'homme est fondamentalement peu passionné mais semble obsédé par le respect que chacun doit lui porter. Il ne fait confiance qu'à sa mère et son frère et peut devenir extrêmement violent lorsqu'il s'agit d'imposer son autorité. Son sens inné et précoce de la discipline reste encore aujourd'hui une curiosité. Le chef des Renois Vicieux reçoit ses clients dans sa cité originelle au dernier étage d'une barre HLM totalement sécurisée. Il est réputé pour être un grand amateur de costards italiens. Rousni Youffa, dit Narkotic, 27 ansDe deux ans moins âgé que Boubakar, Rousni est plus humain que son frère. Elève turbulent et irrespectueux, il fut l'archétype du cancre. Doué dans le football, il attira l'œil d'un agent qui l'envoya en centre de formation. Trop paresseux et indiscipliné, il ne put jamais devenir le sportif de haut niveau auquel on le préparait et ne coupa jamais les ponts avec la cité et son frère devenu de plus en plus puissant. L'emprisonnement de Boubakar le convainc définitivement d'abandonner ses rêves de jeunesse et de s'investir dans la criminalité où il se montra brillant. Beaucoup plus proche de ses hommes que le froid Boubakar, il est le coordinateur des actions sur le terrain. Taquin et excessif, il multiplie les conquêtes féminines et se montre beaucoup plus hostile que son frère aux alliances avec les élites de Sainte-Justice, riches et bien éduquées. Il n'en demeure pas moins un homme très violent et porte toujours à sa ceinture un pistolet automatique recouvert de feuilles d'or. Parallèlement à sa carrière de chef de gang, il dirige un label de rap du nom de "Renois Vicieux Record" qui sert aussi à blanchir l'argent sale. Le reste de la bande : - Spoiler:
Joseph Mgabo, l'Avocat, 35 ansCousin de la famille Youffa, Joseph Mgabo a vécu dans une famille de classe moyenne tout en gardant contact avec ses deux cousins gangsters. Diplômé d'une prestigieuse école de droit mais amateur de gros chiffres, il travailla rapidement avec le gang des Renois Vicieux. Calme et peu combatif, il se charge de protéger juridiquement chacun des membres de l'association criminelle et établit les couvertures financières des activités illégales. Il s'avère très utile de par ses compétences juridiques et son carnet d'adresse imposant. Mouss Bmani, Terminator, 25 ansL'homme mérite son surnom. Rencontré en prison par Boubakar, il a intégré les Renois Vicieux en tant qu'exécutant des basses œuvres du gang. Dénué de famille, de morale et de peur, c'est un assassin redoutable au sang froid implacable. Il affectionne tout particulièrement les armes lourdes et déteste mystérieusement les Super-Héros. Jamil Sissoko, MC Flingouz, 21 ansC'est la vedette du label "Renois Vicieux Record", pilier du rap saint-justiciat et amateur de bling-bling. Sans aucune responsabilité au sein du gang, il vante toutefois les prouesses des Renois Vicieux à travers ses morceaux et se revendique comme membre de la famille. Il est plutôt lâche et prône des valeurs classiques telles que la richesse ostentatoire, les femmes dévergondées et les voitures de sport. En fait, les frères Youffa l'utilisent pour attirer les jeunes dans le gang et motiver les troupes.
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