Christophe Walker

Nom du super-héros : Le Fantôme.

Nom : Walker.
Prénom : Christophe.
Profession : Etudiant, travailleur à mi-temps à la caisse d'un hypermarché.
Age : 25 ans.

Psychologie :

• Sans le costume : Christophe est un être plutôt calme et posé, préférant souvent réfléchir avant d'agir ; de par ses études, il a développé un sens de l'analyse pointu qui lui permet de comprendre les arcanes politiques et médiatiques, du moins autant qu'il le peut vu son manque d'expérience en la matière. Il semble être revendicatif au niveau des libertés publiques et personnelles, mais n'apparaît pas comme un contestataire acharné : il demeure un critique féroce et intéressé, mais qui s'arrête aux mots.
  
• Avec le costume : Christope ne supporte aucune injustice, et s'il les critique sans violence sans costume, il ne peut s'empêcher de punir ceux qui en produisent lorsqu'il revêt le costume paternel. Il demeure une Ombre qui Marche, un être mystérieux qui aime l'ignorance des gens sur lui et qui en joue ; n'usant pas de plus de violence qu'il n'en faut, il avoue sans honte apprécier "régler leur compte" à ceux le méritant. Ceux-ci n'étant choisis, en fait, que s'ils sont convaincus de délits ou de crimes. Jamais il n'oserait toucher à l'innocent, même si sa douleur d'avoir perdu son père peut l'amener à aller très loin ; la plaie n'est pas encore cicatrisée et ne semble jamais pouvoir l'être, ce qui explique qu'il n'a que peu de remords à y envisager une solution brutale.

Alignement : Sans-Bérêt.
Identité secrète : Non révélée.

Pouvoirs (facultatif) : Aucun, Christophe est juste un athlète accompli maîtrisant plusieurs types de combat au corps à corps et ayant été entraîné depuis l'enfance à la lutte à mains nues et armée.

Histoire : Christophe Walker est le dernier d'une lignée de Fantômes, descendant de Christopher Walker, né en 1516 à Portsmouth. Il participa à un voyage avec son père en 1536, où ils furent attaqués par des pirates de la Confrérie Singh ; ceux-ci tuèrent son père et Christopher Walker fut éjecté du navire lors de la tempête se déroulant durant l'assaut, et Christopher se retrouva sur les rives du Bengale, pays désormais disparu d'Afrique. Après quelques temps à être secouru par les indigènes, il retrouva le cadavre du Singh ayant tué son père et jura sur son crâne de dédier sa vie à la destruction de la piraterie, de l'injustice, de la cruauté et de l'avarice, ainsi que celle de ses fils et des fils de ses fils. Et il tint parole.
Depuis lors, tous les Walker s'entraînent jour après jour pour porter le masque et le costume du Fantôme, légende africaine ayant dépassée les frontières du Continent pour terrifier criminels et délinquants. Là-bas, en cette terre de mystères et de légendes, une Ombre rôde...une Ombre qui Marche, qui ne peut être stoppée ; cet être a la force de dix tigres, ne peut être tué et ne sera jamais arrêté. Quiconque croise sa route sera touché par une de ses deux bagues : l'une signifiant que l'on est son ami et que l'on bénéficie de sa protection, l'une que l'on est un criminel qui ne mérite que mépris et punition de la part du Fantôme. Depuis vingt-et-une génération, l'Afrique était protégée par le Fantôme, génération après génération, résidant en sa Grotte du Crâne en attendant que les tambours ne l'appellent ou qu'il ne débusque par lui-même le Mal. Vingt-et-un hommes ont donné leur vie pour suivre l'exemple de leur ancêtre, convaincus que le monde avait besoin d'eux et mourrant pour le rêve érigé en principe par le premier d'entre eux. Et Christophe Walker est l'héritier de cela, mais il ne l'a su qu'il y a deux semaines seulement.
Comme chaque fils de Fantôme, il fut envoyé à l'étranger, à la fois pour éviter d'être en danger mais aussi pour apprendre une autre culture, n'avoir pas un regard de "local" sur la situation du Bengale, désormais absorbé par un autre pays africain par le jeu des colonies et des reprises violentes qui ont suivi. Par son père, Christopher "Kit" Walker, 21e Fantôme, il fut donc envoyé à Sainte-Justice il y a quinze ans : il savait que son père était un grand homme mais ne connaissait pas sa réelle identité, "Kit" ayant décidé, pour la première fois, de ne rien avouer à son fils. Christophe fut donc élevé dans l'ignorance et la joie par sa mère, Diana Palmer-Walker, ancienne journaliste et femme forte de l'Union Africaine ; il arriva à Saine-Justice pour suivre la formation secondaire, et ne passa donc que ses vacances d'été avec sa famille. Il gagna ici une vision occidentale du monde, mêlée à son enfance et ses vacances africaines : il demeure donc un enfant des deux cultures.
Se spécialisant en Sciences Politiques, il est désormais en Doctorat qu'il a décidé de spécialiser sur les rapports politiques dans la très spéciale commune de Sainte-Justice. Pour cela, il tenta d'avoir des contacts à l'Assemblée Nationale mais cela lui amène des soucis, du fait du peu d'intérêt qu'ont les Héros pour les "fouineurs" dans son genre et surtout du peu d'informations qu'il a. Il espérait que son père, homme influent en Afrique, pourrait l'aider lors d'une de ses trop rares visites, mais jamais Christophe ne put lui demander quelconque soutien.
En effet, alors qu'il attendait son père dans son logement étudiant après ses horaires à mi-temps pour payer son train de vie (ses parents ont très vite voulu qu'ils connaissent la valeur de l'argent, malgré l'absence de volonté de sa part !), il entendit un coup de feu et vit son père s'écrouler en pleine rue. Il se dépêcha de sortir et de le trouver, et vit alors son long manteau s'ouvrir sur son costume, maculé de sang. Il comprit de suite et ne put entendre que les dernières paroles de son père, lui demandant de ne pas s'adonner à la vengeance, de suivre le serment, tout en finissant sur une déclaration d'amour. Christophe enleva le costume et laissa là le corps, s'enfermant dans sa chambre par douleur ; il y passa quatre jours entiers, refusant les appels de sa mère et de ses proches. Il devait réfléchir à ce qu'il pouvait et devait faire : pour sa famille, pour sa vie ici, pour son destin, pour l'Afrique...pour son père. Des années de non-dits et d'indices lui revinrent, mais il n'en voulut pas à son père de ne lui avoir rien dis : seul son amour pour Christophe lui avait dicté ce choix, et il le comprenait. Il avait vaincu 25 ans de manière insouciante, c'était un cadeau magnifique et inestimable pour leur famille.
Après quatre jours, il sut alors quoi faire, reprit contact avec les siens et décida de rester à Sainte-Justice, pour terminer sa formation, mettre un terme à son existence ici bas pour devenir le Fantôme chez lui...et retrouver le meurtrier de son père. Ce dernier lui demanda de ne pas se laisser aller à la vengeance, de suivre le serment : il ferait cela. Mettre un terme aux agissements de ce criminel ne serait que Justice - qu'elle soit expéditive ou non n'y changera rien.

Description physique et signes particuliers :

• Sans le costume : Christophe est un athlète, formé dès l'enfance à différents types de combats : il est donc musclé mais le cache sous des chemises généralement blanches et amples. Il porte un jeans en général simple, n'appréciant pas le "bling bling" ou autre tentative de se faire bien voir. Ses cheveux sont rasés de près, ne laissant qu'un ou deux centimètres sur son crâne ; ce n'est pas par choix, mais par chute précoce de cheveux qu'il décida de cette solution brutale. Ses yeux sont d'un brun sombre, il fait un mètre soixante-quinze et soixante-douze kilos. Il pratique une activité régulière (il fait tous ses déplacements à vélo, de jour, et s'entraîne deux heures par jour) depuis ses cinq ans.
  
• Avec le costume : Christophe porte un costume violet avec une culotte rayée, ainsi que deux armes héritées de son ancêtre qu'il manie extrêmement bien, formé ainsi par son père dès l'enfance. Une cagoule, ouverte sur le visage, complète la combinaison et il a un masque sur le visage où on ne voit pas ses yeux : seul du blanc inhumain apparaît. Il porte des bottes sombres, ses deux bagues fétiches et a ajouté des gants au costume familial, pour ne pas être reconnu ; il espère ne pas "trahir" par cet ajout.

Slogan (facultatif) : Nul Mortel N'échappe au Fantôme !